Edito
« Ce livre voudrait dire la sagesse des casaniers, injustement dénigrés. mais il explore aussi la façon dont ce monde que l’on croyait fuir revient par la fenêtre »
Mona Chollat, Chez soi. Une odyssée de l’espace domestique, Zones, 2015.
Architecten De Vylder Vinck Taillieu : variete / Architecture / Desire, Toto Publishing, Japon, 2019, 47.05 Euros.
« This monograph presents 63 projects by architecten de vylder vinck taillieu, the emerging Belgian architectural firm that won the Silver Lion at the 16th International Architecture Exhibition in Venice. Composed of three parts, including photographs, drawings, and texts, the book conveys the office’s positive approach to architecture, one in which they carefully explore possibilities unique to each context. Additionally, a transcript of a dialogue with architect Yoshiharu Tsukamoto, who has a deep understanding of their activities, provides views and ideas that are indispensable for those seeking to learn about and comprehend the architects’ thinking and body of work. »
Ouvrage disponible à la librairie. JE RESERVE LE LIVRE
Nicolas Gilsoul, Bêtes de villes. Petit traité d’histoires naturelles au cœur des cités du monde, Fayard, Paris, 18 Euros
« La moule zébrée va-t-elle sauver New York ? Le scorpion Tityus serrulatus terroriser les habitants de Sao Paulo ? les kangourous s’ébattre dans la forêt de Rambouillet ? Saviez-vous seulement que toutes ces bêtes vivaient si près de chez vous ?
En pleine crise de la biodiversité, nos villes sont devenues des jungles hybrides où se croisent bien plus de créatures que dans nos forêts. Bienvenue aux 33 000 sangliers clandestins des parcs de Berlin, aux léopard des faubourgs de Bombay ou encore aux coyotes de Chicago et aux cougars de Mulholland Drive. Certains ont muté, leurs comportements ou leurs physiques se sont transformés pour survivre à la ville. la souris de Brooklyn résiste aux polluants lourds, l’escargot d’Amsterdam combat l’îlot de chaleur urbain, l’hirondelle de la Côte a réduit sa voilure pour éviter les gratte-ciel.
Au travers de 1001 histoires de bêtes de villes, l’architecte Nicolas Gilsoul nous offre un bestiaire érudit de nos territoires et nous incite à nous reconnecter au vivant. En chemin il dessine de nouvelles perspectives sur l’art de concevoir la ville avec le génie animal. A l’évidence, observer des bêtes, ça rend intelligent. »
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Benoît Jacquet, Teruaki Matsuzaki et Manuel Tardits, Le charpentier et l’architecte : une histoire de la construction en bois au Japon, Presses polytechniques et universitaires romandes, Lausanne, Suisse, 42 Euros.
« Aujourd’hui, à l’évocation de l’architecture japonaise, les images d’un temple ou d’une pagode viennent assez naturellement à l’esprit. Certains auront également en tête des œuvres plus contemporaines : les voiles de béton brut de décoffrage, massifs et modulaires à la manière d’Ando Tadao, les architectures plus légères d’Ito Toyo, Sejima Kazuyo, ou les façades ouvragées de Kuma Kengo, pour ne citer qu’eux. Un fossé générationnel, voire historique, assez surprenant, semble s’être creusé entre les images d’une architecture traditionnelle très emblématique où le bois est le matériau de prédilection, et celles plus actuelles de projets innovants où son usage se réduit. Au Japon, bien que le charpentier en ait longtemps été le maître d’oeuvre principal, la culture architecturale contemporaine semble avoir oublié ce savoir constructif accumulé durant des siècles. une telle constatation s’applique d’ailleurs à nombre d’autres domaines de l’art comme la musique – les enfants japonais apprennent plus volontiers le piano ou le violon que le shamisen ou le koto – la peinture et la sculpture, enseignées selon les canon occidentaux depuis la réforme Meji à la fin du XIXe siècle. le déclin de l’artisanat, l’industrialisation, la modernité des savoirs et des techniques, sont des phénomènes aujourd’hui observables à une échelle globale, mais dans le cas du Japon en particulier, le contraste est saisissant, même inquiétant, entre ce qui reste d’un patrimoine ancien et ce qui se construit en majorité dans les villes japonaises ».
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Philippe Philipparie, Pathologie générale du bâtiment : diagnostic et remèdes, coûts et prévention, Eyrolles, Paris, 2019, 44.50Euros.
« En aidant les professionnels à identifier et à comprendre les différents désordres qui peuvent se produire dans un bâtiment, ce guide pratique illustré de plus de 250 photos et schémas leur permettra de les traiter mais aussi de les prévenir.
Pratiques autant que juridiques, toutes les dimensions de la pathologie du bâtiment sont examinées, solutions à l’appui.
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Collectif, Manual of Recycling. Building as sources of materials, Détail, 99.90Euros.
« How is it possible to keep the immense deposits of raw materials in buildings « active » and realise environmentally sustainable buildings in the long term?
Besides « sufficiency, consistency and efficiency », this goal implies the intelligent use of resources, the recyclability of structures, circular construction methods that reuse decommissioned materials, in short « urban mining ». This requires a rethink in planning and execution, thus posing a great challenge for architects and engineers.
The Recycling Manual provides the necessary expertise for the associated paradigm shift in construction. In addition to successful project examples, this comprehensive and detailed guide provides in-depth explanations on calculation methods and tendering aspects. »
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Frank Rambert, Hors nature : l’enceinte, une figure de la sédentarisation, MétisPresses, Genève, Suisse, 16 Euros.
« L’humanité domine aujourd’hui la Terre sans partage. Elle en consomme massivement les ressources aux dépens des générations futures et du reste de la biosphère. Si cette exploitation de la nature s’est accrue de manière exponentielle depuis deux siècles, les racines de ce phénomène sont, elles, bien plus anciennes. la sédentarisation, qui émerge il y a environ douze mille ans dans le Croissant fertile, marque une rupture qui voit l’humanité s’extraire de la nature.
L’architecture accompagne la sédentarisation – elle précède même l’apparition de l’élevage et de l’agriculture. Hors nature suit le cheminement plusieurs fois millénaire de l’humanité sédentarisée à l’aune du geste architectural premier et encore omniprésent de ceindre.
A travers l’étude d’enceintes réelles ou mythiques qui ont jalonné l’histoire de la culture occidentale, Frank Rambert retrace un processus qui a conditionné notre rapport à l’environnement et nous confronte désormais aux limites de notre ultimes territoires : la Terre
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Charles Booth’s, London Poverty Maps, Thames&Hudson, UK, 2019, 70 Euros.
« From 1886 to 1903 social reformer Charles Bookth (1840-1916) enlisted a team of research footsoldiers to compile quantitative data on poverty in the capital, a landmark survey that would be published in his multi-volume magnum opus, Life and labout of the People in London (1889-1903). Booth’s expansive work combines detailed descriptions of dwelling and factory conditions with frank interviews with Londoners of all classes and all walks of life, from shop owners to trade union representatives and from ministers to prostitutes. Also included are sophisticated statistical analyses and – perhaps most importantly – a complete map of London (split into geographical sectors), detailing every district, street and house, colour-coded according to status – from ‘semi-vicious’ (black) to ‘well-to-do’ (yellow). Returning for the very first tome to the collection of 450 archived notebooks, raw data and preparatory maps, this epic volume re-presents Booth’s world-famous survey, re-edited and re-curated for dwellers of the modern city. »
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Anna Heringer, Lindsay Blair Howe, Martin Rauch, Upscaling Earth, Material Process Catalyst, Gta Verlag, Zurich, 2019, 30Euros.
« Earth is not only one of the oldest, but also one of the most modern construction methods of our time. What economic, environmental, and social conditions are necessary for an upscaling of earth to occur ?
The authors present a wide scope of built and unbuilt projects as wall as strategies taht can be implemented to edify processes of building, adapting the use of earth to each unique culture and context. The advantages of this material become manifest : from its worldwide availability to the possibility of comprehensible recycling, from climate-neutral production to socially juste implementation, including a focus on emerging economies.
This book reveals the incredible potentials of earthen architecture – for people and for the entire planet.
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Jane Hall, Je ne suis pas une femme architecte. Je suis architecte, Phaidon, 39.95Euros,
«Un panorama des plus belles œuvres architecturales réalisées par des femmes, du début du xxe siècle à nos jours
« Diriez-vous de moi que je suis une diva si j’étais un homme ? » avait dit Zaha Hadid, bousculant plus d’un siècle de sexisme en architecture. Un siècle au cours duquel les femmes se sont vues refuser l’accès aux écoles d’architecture, voire aux diplômes alors qu’elles avaient suivis les cours. Aujourd’hui encore, elles ne représentent que 10 % des plus hauts postes dans les agences d’architecture. En réponse à ce contexte, cet ouvrage rend un hommage essentiel aux créations architecturales des femmes architectes. Avec plus de 150 réalisations couvrant plus d’une centaine d’années, cet ouvrage est un véritable manifeste. C’est un témoignage photo graphique de l’extraordinaire contribution des femmes au métier d’architecte. »
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